Le
réseau SLECC
-
Savoir Lire, Ecrire, Compter, Calculer -
Qu'est-ce que
le réseau SLECC ?
Le réseau SLECC regroupe des
enseignants des niveaux primaire, secondaire et universitaire,
répartis à travers toute la France,
qui partagent l'analyse des graves difficultés
actuelles de l'enseignement dans notre pays :
ses échecs reconnus
en raison des sorties du système scolaire sans
diplôme ;
ses médiocres
performances générales car pour un même
diplôme, la qualité intellectuelle de
la formation s'est dégradée.
Cette inefficacité est masquée
par des évaluations nationales peu exigeantes
et aux consignes de correction complaisantes. Elle
compromet sévèrement le travail des
enseignants, du collège jusqu'à l'université
et aux grandes écoles, et la poursuite normale
des études. Aussi de plus en plus de parents
d'élèves doivent-ils pallier les carences
de l'institution par des mesures de soutien familial
ou commercial.
Les enseignants du réseau
SLECC attribuent cette dégradation aux réformes
des dernières décennies, responsables
des lacunes dans toutes les matières qui relèvent
de l'école élémentaire. Pour
remédier à cet état de fait,
ils veulent enseigner selon des programmes
propres à rétablir une instruction publique
digne de ce nom, en français
et en calcul en priorité, mais aussi pour l'ensemble
des matières de l'école élémentaire.
Ces programmes sont fondés sur le respect de
la progression spécifique à chaque matière,
et “ concentriques ” : le contenu de
chaque cours de chaque matière est repris dans
les cours suivants, revu et approfondi avant d'être
étoffé. Ces enseignants tiennent également
à assurer ainsi une continuité entre
les générations de façon à
redonner aux parents les moyens d'accompagner la scolarité
de leurs enfants.
1) Des programmes plus
denses et des contenus disciplinaires progressifs
sur l'ensemble de la scolarité.
La lecture
Au CP, nous apprenons simultanément
l'écriture et la lecture selon une méthode
alphabétique : ce qui est lu doit également
pouvoir être écrit sans modèle
par connaissance du son des lettres et non pas reproduit
comme un dessin.
Le calcul
Au CP encore, nous demandons, dès
le début de la numération, l'enseignement
des quatre opérations. Nous les jugeons en
effet nécessaires à la compréhension
des nombres et à l'intelligence du choix des
opérations dans les problèmes. En outre,
elles se définissent et se comprennent les
unes par rapport aux autres : l'addition et la soustraction
sont complémentaires, de même que la
multiplication et la division.
Le français
Nous réclamons un enseignement
spécifique, logique et systématique
du français et le retour à un horaire
conséquent. Pour la grammaire en particulier
nous partons des mots et de leur nature avant d'aborder
leur fonction. L'étude de la langue est le
plus sûr moyen d'accéder progressivement
à une réelle maîtrise de la rédaction
et à une compréhension fine des textes.
2) Un enseignement explicite des notions.
Si nous savons exploiter les erreurs
de nos élèves pour les aider à
surmonter leurs difficultés, nous refusons
l'obligation d'utiliser exclusivement la démarche
par tâtonnements qui laisse de nombreux élèves
sans repères clairs.
Soucieux de préserver la liberté
pédagogique de l'enseignant, seul juge de ses
méthodes dans le strict respect des contenus
disciplinaires, nous plaidons :
Pour un enseignement
direct et explicite des notions en donnant des définitions
précises des éléments grammaticaux,
des opérations ; en énonçant
des règles d'orthographe et de calcul mental.
Pour la mémorisation
des leçons, pour la sûreté de
leur assimilation et de leur automatisation grâce
à des exercices systématiques.
3) L'évaluation des résultats
des élèves.
Nous demandons que les pratiques
des maîtres soient jugées selon les résultats
des élèves sur la base des programmes
annoncés. Nous prévoyons une évaluation
publique de nos classes. Les évaluations
des élèves sont notées pour leur
fournir, ainsi qu'à leurs parents, un moyen
simple de suivre leur scolarité et d'apprécier
leur progression.
Nous valorisons l'effort et le mérite,
nous demandons aux élèves concentration
et discipline, sans en faire une fin en soi, à
seule fin de les instruire.
Enfin, nous estimons que la possibilité
du redoublement est une deuxième chance donnée
à l'élève, qu'elle ne peut donc
être écartée a priori et qu'elle
relève de la compétence exclusive de
l'enseignant ou du conseil de classe.
4) La remise à
niveau dans les matières fondamentales
Partout où cela est nécessaire, dans
le secondaire comme dans le primaire, nous procéderons
à une remise à niveau dans les matières
fondamentales, qui passe par une reprise selon les
programmes et méthodes SLECC.
Notre but est
d'assurer ainsi à tous les élèves
une maîtrise des savoirs de base indispensables
au développement des capacités de raisonnement
et à l'autonomie de jugement.
Pour en savoir plus:
Site du GRIP : http://grip.ujf-grenoble.fr
Contact : gri-prog@fourier.ujf-grenoble
. fr
Le réseau SLECC est placé sous l'égide
du Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur
les Programmes (GRIP), présidé par Jean-Pierre
Demailly, de l'Académie des Sciences, secondé
par Michel Delord, professeur de mathématiques,
membre du conseil d'Administration de Société
Mathématique de France. Le projet Slecc a reçu
l'agrément du ministère de l'éducation
nationale et de la DESCO (Direction de l'Enseignement
Scolaire) pour mettre en ouvre ses principes dans
le cadre de l'article 34 de la loi du 23 avril 2005.
Les professeurs travaillent en réseau afin
d'assurer la mise en ouvre des méthodes et
des contenus qui leur paraissent, après critique,
réflexion et expérimentation, les plus
efficaces pour conduire à un niveau d'instruction
exigeant tel que défini par les programmes
remis à la DESCO.
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Le réseau SLECC
Savoir Lire Ecrire Compter
Calculer au JT de France
2 >>>
Pour lire l'article du Monde
de l'Education - sept. 2006: Le laboratoire
des "antipédagogistes"de
Luc Cédelle C'est
par là ! >>>
SITE DU PROJET SLECC
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Roncq (59) août 2007 INSTRUIRE : LA PRIORITE DE L'ECOLE
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